L’Hôtel de Ville

Sa particularité réside dans le toit à l’impériale ou « souabe » (il est fort possible que ce soit des prisonniers autrichiens qui participèrent à sa construction), à quatre pans galbés, inventé au XVIe siècle par l’architecte Philibert DELORME.

Un tel toit permet de dégager un volume aménageable important sous les combles. Il est recouvert de tuiles écailles, couverture couramment employée dans la région.

Dans la salle du Conseil Municipal, au dernier étage, la charpente ressemble à une coque de bateau renversée.

Vers 1850, son propriétaire est Antoine Trolliet, notaire à Brangues et à Morestel. À son décès en 1850, c’est son fils Henri, également notaire, qui en hérite. Il vend la maison le 31 janvier 1863 à son cousin Jean-Baptiste Trolliet, qui y vivra 10 ans avant de la revendre à Polycarpe Vettard, le 13 janvier 1873. À la mort de ce dernier, c’est son épouse née Joséphine Magnillat qui hérite de cette maison. Elle mourra en 1914 et la maison revient à son fils, Félix Gallien, fils d’un premier mariage avec Joseph Gallien. C’est donc ainsi, après de multiples propriétaires, que ce beau bâtiment revient à Marcel Gallien, héritier de Félix Gallien. Il la cédera à la municipalité de Morestel en 1945. La particularité de cette demeure, devenue donc Hôtel de Ville, réside dans le toit à l’impériale ou “Souabe”, à quatre pans galbés, inventé au XVIe siècle par l’architecte Philibert Delorme. Un tel toit, qui s’apparente à une coque de bateau renversé, permet de dégager un volume aménageable important sous les combles et lors de la rénovation de cette mairie, Christian Rival, le maire, et son conseil, en ont profité pour y installer la salle de conseil municipal. Le témoignage que cette maison reste de type “dauphinoise” est apporté par ce toit recouvert de tuiles écailles, comme la majorité des couvertures de la région.